REQUIEM POUR LES VIVANTS
Lun 25/11 : 19h00
le 25/11/2024
Delphine Hecquet / Cie Magique-Circonstancielle
Cette création de Delphine Hecquet mêle huit interprètes – danseurs, acteurs et chanteurs – afin de faire naître le texte de l’expérience du vide, par un travail sur le risque et le deuil, et un travail chorégraphique qui précèdent les mots.
Chaque été, à Marseille, une bande de jeunes saute depuis les rochers, dans les calanques, ou du haut de la Corniche Kennedy qui domine la mer jusqu’à une dizaine de mètres, bravant l’interdiction des autorités et défiant le vide pour se sentir vivants. Devant ce paysage puissant et redoutable, ils oublient les difficultés du réel pour quelques secondes d’adrénaline. « Le risque c’est la vie », disent-ils, avant de pousser un cri et de sauter, mettant à l’épreuve leur courage en frôlant la mort. Tout bascule après la mort accidentelle d’un des leurs. Nous rencontrons la mère de ce dernier, qui, profondément bouleversée, cherche à dépasser le chagrin de sa perte. En se confrontant à son tour au paysage vertigineux, elle entreprend un surprenant travail de deuil, qui l’amène à son tour à vaincre ses peurs et ses aprioris. Ils bâtissent alors collectivement une manière de répondre à cette mort, d’œuvrer pour transformer cette absence en présence. Les mots et la musique succèdent à la danse et au silence, et dans un ultime sursaut de vie, ils se hasardent à composer un requiem cette fois utile aux vivants, dans l’espoir d’accepter ce qui les égare.
Cette création de Delphine Hecquet mêle huit interprètes – danseurs, acteurs et chanteurs – afin de faire naître le texte de l’expérience du vide, par un travail sur le risque et le deuil, et un travail chorégraphique qui précèdent les mots.
Chaque été, à Marseille, une bande de jeunes saute depuis les rochers, dans les calanques, ou du haut de la Corniche Kennedy qui domine la mer jusqu’à une dizaine de mètres, bravant l’interdiction des autorités et défiant le vide pour se sentir vivants. Devant ce paysage puissant et redoutable, ils oublient les difficultés du réel pour quelques secondes d’adrénaline. « Le risque c’est la vie », disent-ils, avant de pousser un cri et de sauter, mettant à l’épreuve leur courage en frôlant la mort. Tout bascule après la mort accidentelle d’un des leurs. Nous rencontrons la mère de ce dernier, qui, profondément bouleversée, cherche à dépasser le chagrin de sa perte. En se confrontant à son tour au paysage vertigineux, elle entreprend un surprenant travail de deuil, qui l’amène à son tour à vaincre ses peurs et ses aprioris. Ils bâtissent alors collectivement une manière de répondre à cette mort, d’œuvrer pour transformer cette absence en présence. Les mots et la musique succèdent à la danse et au silence, et dans un ultime sursaut de vie, ils se hasardent à composer un requiem cette fois utile aux vivants, dans l’espoir d’accepter ce qui les égare.