RICHARD III
Jeu 16/01 : 19h00
le 16/01/2025
Guillaume Séverac-Schmitz / Cie [Eudaimonia]
La plus sanglante des pièces historiques de Shakespeare, Richard III, narre l’ascension et la chute du personnage éponyme. Une analyse, sauvage et burlesque, de l’exercice du pouvoir, brillamment menée par Guillaume Séverac-Schmitz.
« Un cheval ! Mon royaume pour un cheval ! » Il est des pièces – et des répliques – qui traversent les siècles et dont la force ne cesse d’augmenter. Tel est le cas de Richard III, qui relate l’ascension fulgurante et la chute vertigineuse du roi Richard, sur fond de guerre civile entre les maisons York et Lancastre. Richard III est monstrueux, à tous points de vue : montré du doigt pour sa difformité, il est prêt à toutes les vicissitudes pour satisfaire sa soif de pouvoir, et se construit tout un personnage pour parvenir à ses fins, faisant de lui-même un acteur, une bête de scène. En cela, il continue d’interroger. Choisit-il d’être un monstre ou faisons-nous de lui un monstre (en projetant sur lui notre désir de violence) ? Shakespeare a-t-il voulu écrire une pièce sur le mal politique ou le mal individuel ? Guillaume Séverac-Schmitz s’empare de ces questions pour proposer une grande « fête macabre », excessive et démesurée, dans l’esprit d’un théâtre immersif et populaire. Une nouvelle traduction et une belle troupe d’acteurs pour une expérience vivifiante et explosive.
La plus sanglante des pièces historiques de Shakespeare, Richard III, narre l’ascension et la chute du personnage éponyme. Une analyse, sauvage et burlesque, de l’exercice du pouvoir, brillamment menée par Guillaume Séverac-Schmitz.
« Un cheval ! Mon royaume pour un cheval ! » Il est des pièces – et des répliques – qui traversent les siècles et dont la force ne cesse d’augmenter. Tel est le cas de Richard III, qui relate l’ascension fulgurante et la chute vertigineuse du roi Richard, sur fond de guerre civile entre les maisons York et Lancastre. Richard III est monstrueux, à tous points de vue : montré du doigt pour sa difformité, il est prêt à toutes les vicissitudes pour satisfaire sa soif de pouvoir, et se construit tout un personnage pour parvenir à ses fins, faisant de lui-même un acteur, une bête de scène. En cela, il continue d’interroger. Choisit-il d’être un monstre ou faisons-nous de lui un monstre (en projetant sur lui notre désir de violence) ? Shakespeare a-t-il voulu écrire une pièce sur le mal politique ou le mal individuel ? Guillaume Séverac-Schmitz s’empare de ces questions pour proposer une grande « fête macabre », excessive et démesurée, dans l’esprit d’un théâtre immersif et populaire. Une nouvelle traduction et une belle troupe d’acteurs pour une expérience vivifiante et explosive.